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Photo du rédacteurMarie-Andrée Arsenault

Papa, les iles, maman, les fleurs et moi

Dernière mise à jour : 22 nov. 2020

Ancrages, racines


Les gens qui me connaissent le savent : je n'ai pas d'autre choix que celui de prendre en considération l'influence de mes racines sur le choix de mon sujet doctoral. J'ai grandi entre le jardin de ma mère et les iles de mon père, partagée entre deux horizons, deux terres fertiles pour mon imaginaire. On ajoute à cela la mémoire de l'enfance, autre sujet d'étude m'étant cher, puis les thèmes abordés dans les livres pour enfants que je publie : les iles, les jardins, les voyages en mer, les deuils, petits et grands, et le tableau est complet.


Dans mes deux premiers livres, Les souvenirs du sable et La traversée des mers, le père et l'oncle de la protagoniste sont associés à la mer, mais aussi au deuil, puisque le papa y est disparu. Ainsi, de la rive, c'est à la disparition de son père que la jeune Alma fait face avec l'aide de son oncle, un marin. Sa mère, quant à elle, est plutôt associée au jardin, tout comme sa tante, une herboriste tantôt fée, tantôt sorcière apte à concocter des potions éveillant la mémoire. Dans Des couleurs sur la Grave, les parents sont plutôt comparés à des iles qui ne seront jamais séparées, éloignées.



Il est évident que le projet de création auquel je donnerai un souffle dans le cadre de ce doctorat sera le prolongement de la grande toile qui se tisse depuis des années entre mes deux pays, mes deux mondes, mes deux territoires. Et il faudra y revenir. Souvent.



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